Fondation Le Refuge

Panorama 2024 de l’Observatoire des vulnérabilités queers

La Fondation Le Refuge publie son premier Panorama des vulnérabilités queers.

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Création de l’Observatoire

Chaque jour, cinq jeunes LGBTI+ adressent une demande officielle d’hébergement au Refuge. Un·e enfant tous les cinq jours. 

1721 demandes sur la ligne d’écoute en 2023 pour 204 places, soit 843 % notre capacité d’accueil. 

Le Refuge est le témoin démuni d’une précarité spécifique à la communauté LGBTI+, précarité grandissante et transversale à toutes les dimensions de la vie quotidienne : économique, professionnelle, alimentaire, éducative, sanitaire, sociale… 

L’Observatoire du Refuge espère mettre en lumière ces vulnérabilités spécifiques à la communauté queer.

Panorama 2024

Chaque année sera publiée une nouvelle édition du Panorama, entre le 10 octobre, journée internationale de lutte contre le sans-abrisme, et le 11 octobre, journée internationale du coming-out

Cette première édition du Panorama est consacrée à deux sujets fondateurs du Refuge, à savoir le sursans-abrisme des jeunes queers et les violences intrafamiliales. Les données rigoureusement sourcées soulignent l’urgence d’agir. 

Des recommandations sont proposées afin de garantir un réel accès aux droits des personnes queers.

Une personne queer sur vingt s’est déjà retrouvée sans-abri, une personne trans sur dix

Le rapport s’alarme d’un sursans-abrisme queer, une surreprésentation des personnes queers parmi celles à la rue. “Nous nous sommes inspirés de la notion de sursuicidité chez les jeunes trans qui sont surreprésentés parmi les taux de suicide”, explique Loïc Chave, responsable de l’Observatoire des vulnérabilités queers.

Selon le rapport, une personne queer sur vingt a vécu en hébergement d’urgence ou dans la rue, soit 15 à 16 fois plus que la population générale européenne. Les personnes intersexes ne sont pas épargnées : 9 % d’entre elles se sont déjà retrouvées sans-abri.

Une lesbienne sur deux victime de violences intrafamiliales

Après un coming-out, de nombreux jeunes sont confrontés à l’incompréhension, au rejet, et à la violence de parents confortés par des standards hétéronormatifs. “Il existe une certaine hypocrisie autour des violences intrafamiliales dont sont victimes les personnes queers”, estime Loïc Chave. “Selon notre étude avec BVA en juin 2024, 82 % des Français•es condamneraient l’idée qu’un parent soit violent envers son enfant queer. Pourtant, selon l’Ined, une lesbienne sur deux est victime de violences intrafamiliales, six personnes trans sur dix”.

L’Observatoire appelle à la mise en place de financements dédiés

Chaque jour, 5 jeunes LGBTQIA+ formulent une demande officielle d’hébergement au Refuge ; dont un enfant tous les cinq jours. En 2023, ce sont 1 721 demandes d’hébergement qui ont été adressées à la Fondation, soit 843 % de son taux de capacité de l’époque.

“Le Refuge est le témoin démuni d’une précarité spécifique à la communauté LGBTI+, note le rapport. Une précarité grandissante et transversale à toutes les dimensions de la vie quotidienne : économique, professionnelle, alimentaire, éducative, sanitaire, sociale”.

Avant d’arriver au Refuge, les personnes hébergées par la Fondation ont traversé en moyenne dix mois et demi d’errance sans domicile. Pourtant, près d’un Français sur cinq s’oppose au soutien de l’État aux structures d’accueil de jeunes LGBTI+ rejetés par leurs parents (BVA Xsight pour le Refuge, 2024).

L’Observatoire reste à votre disposition pour tout complément d’information. 

Loïc Chave (iel)

Responsable de l’Observatoire

l.chave@le-refuge.org

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Parce qu’ils sont LGBT+, des milliers de jeunes de toutes origines et milieux sociaux vivent chaque année le drame du rejet familial.
C’est pour sauver ces vies abîmées que Le Refuge existe.